Leçon 3.1 Principes-clés et considérations pratiques sur les ressources éducatives libres

Comme indiqué dans le module 1, les documents qui sont qualifiés d’REL peuvent être consultés, utilisés, adaptés et redistribués par n’importe qui, gratuitement et sans restrictions majeures. Plus précisément, David Wiley soutient que, pour être considéré comme REL, le contenu ne peut être protégé contre aucune des cinq actions clés connues sous le nom de 5R. Selon cela, les matériaux ne comptent en REL que lorsque ceux-ci peuvent profiter, gratuitement et à perpétuité, des droits à:

Lien: https://www.youtube.com/watch?v=x3CY6RR4uns

 

Les licences ne permettant pas la création d’œuvres dérivées (par exemple CC by-nd) contredisent le troisième R, le droit de réviser et d’adapter le contenu, de sorte que ce contenu ne peut être considéré comme une REL.

L’OCDE propose une autre définition selon laquelle les REL sont des «matériels d’enseignement, d’apprentissage et de recherche utilisant des outils appropriés, tels que l’octroi de licences ouvertes, pour permettre leur réutilisation, leur amélioration continue et leur réutilisation par d’autres. OCDE 2016: 17). Dans ce cas, l’accent est également mis sur la possibilité, tant du point de vue technique que juridique, non seulement d’accéder au contenu, mais aussi de produire des œuvres dérivées (par exemple, la possibilité de traduire un manuel dans une autre langue).

 Photo par Daniel Villar Onrubia (CC by-nc-sa)

 

Les droits d’un auteur sont généralement le principal aspect à l’étude de la notion d’ouverture dans les REL, mais d’autres éléments importants peuvent limiter la capacité des utilisateurs à conserver, réutiliser, réviser, remixer ou redistribuer les ressources.

Le projet Open Education Licensing, initiative conjointe de recherche et de développement de l’université de technologie de Swinburne et de l’Université de Tasmanie en Australie, a conçu cette illustration pour illustrer différents niveaux d’ouverture des aspects techniques et de l’accessibilité.